La conservation-restauration de verres archéologiques

Au sujet de

Laura Andrey, Sandra Gillioz et Myriam Krieg, conservatrices-restauratrices du laboratoire du Site et musée romains d’Avenches présentent la restauration du verre archéologique. Elles abordent tant les processus de dégradations optiques et physiques du verre que la restauration des objets dont les reconstitutions à partir de centaines de fragments s’avèrent être des puzzles insolites et saisissants.

Le laboratoire de conservation-restauration du Site et musée romains d’Avenches voit le jour en 1965. Les richesses du sol d’Aventicum ont mené le laboratoire à s’agrandir au fur et à mesure des années de fouilles. Aujourd’hui, le laboratoire est divisé en deux secteurs qui comprennent quatre personnes au total en raison de la particularité du site d’Avenches de traiter tant les vestiges architecturaux (laboratoire des monuments et site) que les objets archéologiques mis au jour (laboratoire du petit mobilier). Le laboratoire présente la restauration du verre, un matériau à l’époque souvent recyclé et par conséquent relativement peu retrouvé en fouille. Le statut de capitale d’Aventicum durant la période romaine ainsi que la présence d’un atelier de verrier au lieu-dit Derrière la Tour ont néanmoins permis de retrouver une riche collection verrière archéologique à Avenches. En se basant sur ces découvertes, les conservatrices-restauratrices présenteront tant les signes de dégradations optiques et physiques du verre que la restauration des objets proprement dite, avec des exemples d’artefacts déjà restaurés et en cours de restauration.

Laura Andrey

A la suite d’un voyage au Pérou, Laura Andrey est sensibilisée très jeune à l’archéologie et désire poursuivre ses études dans le domaine de l’archéologie. Dotée d’une habileté manuelle et d’un esprit plutôt scientifique, elle découvre que la conservation-restauration lui apporte tout ce qu’elle aime. Après cinq ans d’étude à la Haute Ecole Arc conservation-restauration, elle se spécialise dans la restauration de céramique en plus des matériaux archéologiques.

« Pour moi, aller au travail est un hobby, comme une prolongation des jeux de puzzle que je complétais dans mon enfance. »

Sandra Gillioz

Hésitant entre plusieurs disciplines depuis toute jeune, Sandra Gillioz recherche une profession au croisement de la pratique manuelle, des sciences humaines et exactes. Elle s’inscrit alors à la Haute Ecole Arc conservation-restauration dont la discipline représente un parfait équilibre entre ces domaines. Stimulée par la diversité des matériaux et des états de dégradation du patrimoine archéologique, elle choisit de se spécialiser dans la conservation-restauration en archéologie. Fascinée par l’art verrier, elle est tout particulièrement active dans le domaine de la restauration du verre.  

« J’aime la difficulté de la restauration du verre qui représente un jeu de patience, de réflexion et de précision, particulièrement satisfaisant ».

Myriam Krieg

Biologiste de première formation mais toujours en contact avec l’archéologie, Myriam Krieg décide d’étudier aussi la conservation-restauration dans deux des quatre écoles suisses : les éléments architecturaux à la Hochschule der Künste de Berne et les métaux archéologiques à la Haute école Arc conservation-restauration de Neuchâtel.

« La conservation-restauration réunit des aspects comme la minutie, l’habileté manuelle, les connaissances chimiques et l’approche archéologique dans un métier passionnant et fascinant. »



Adresse

Laboratoire du Site et musée romains d'Avenches
Laboratoire du Site et musée romains d'Avenches, Rue du Pavé 4
1580 Avenches

Accessible en transport public

Parking à proximité


Attention, ne pas confondre avec le dépôt archéologique du musée, Route de Berne 23


La conservation-restauration de verres archéologiques

Au sujet de

Laura Andrey, Sandra Gillioz et Myriam Krieg, conservatrices-restauratrices du laboratoire du Site et musée romains d’Avenches présentent la restauration du verre archéologique. Elles abordent tant les processus de dégradations optiques et physiques du verre que la restauration des objets dont les reconstitutions à partir de centaines de fragments s’avèrent être des puzzles insolites et saisissants.

Le laboratoire de conservation-restauration du Site et musée romains d’Avenches voit le jour en 1965. Les richesses du sol d’Aventicum ont mené le laboratoire à s’agrandir au fur et à mesure des années de fouilles. Aujourd’hui, le laboratoire est divisé en deux secteurs qui comprennent quatre personnes au total en raison de la particularité du site d’Avenches de traiter tant les vestiges architecturaux (laboratoire des monuments et site) que les objets archéologiques mis au jour (laboratoire du petit mobilier). Le laboratoire présente la restauration du verre, un matériau à l’époque souvent recyclé et par conséquent relativement peu retrouvé en fouille. Le statut de capitale d’Aventicum durant la période romaine ainsi que la présence d’un atelier de verrier au lieu-dit Derrière la Tour ont néanmoins permis de retrouver une riche collection verrière archéologique à Avenches. En se basant sur ces découvertes, les conservatrices-restauratrices présenteront tant les signes de dégradations optiques et physiques du verre que la restauration des objets proprement dite, avec des exemples d’artefacts déjà restaurés et en cours de restauration.

Laura Andrey

A la suite d’un voyage au Pérou, Laura Andrey est sensibilisée très jeune à l’archéologie et désire poursuivre ses études dans le domaine de l’archéologie. Dotée d’une habileté manuelle et d’un esprit plutôt scientifique, elle découvre que la conservation-restauration lui apporte tout ce qu’elle aime. Après cinq ans d’étude à la Haute Ecole Arc conservation-restauration, elle se spécialise dans la restauration de céramique en plus des matériaux archéologiques.

« Pour moi, aller au travail est un hobby, comme une prolongation des jeux de puzzle que je complétais dans mon enfance. »

Sandra Gillioz

Hésitant entre plusieurs disciplines depuis toute jeune, Sandra Gillioz recherche une profession au croisement de la pratique manuelle, des sciences humaines et exactes. Elle s’inscrit alors à la Haute Ecole Arc conservation-restauration dont la discipline représente un parfait équilibre entre ces domaines. Stimulée par la diversité des matériaux et des états de dégradation du patrimoine archéologique, elle choisit de se spécialiser dans la conservation-restauration en archéologie. Fascinée par l’art verrier, elle est tout particulièrement active dans le domaine de la restauration du verre.  

« J’aime la difficulté de la restauration du verre qui représente un jeu de patience, de réflexion et de précision, particulièrement satisfaisant ».

Myriam Krieg

Biologiste de première formation mais toujours en contact avec l’archéologie, Myriam Krieg décide d’étudier aussi la conservation-restauration dans deux des quatre écoles suisses : les éléments architecturaux à la Hochschule der Künste de Berne et les métaux archéologiques à la Haute école Arc conservation-restauration de Neuchâtel.

« La conservation-restauration réunit des aspects comme la minutie, l’habileté manuelle, les connaissances chimiques et l’approche archéologique dans un métier passionnant et fascinant. »





JEMA

La conservation-restauration de verres archéologiques

Laboratoire du Site et musée romains d'Avenches, Laboratoire du Site et musée romains d'Avenches, Rue du Pavé 4, 1580 Avenches
Attention, ne pas confondre avec le dépôt archéologique du musée, Route de Berne 23

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